Monumenta 2012
Je suis en grand fan de l’exposition Monumenta. Le principe consiste à demander chaque année à un artiste de remplir entièrement la nef du Grand Palais avec une installation d’art contemporain. Je n’ai raté qu’une seule édition depuis 2007. Cette année, c’est Daniel Buren qui s’y colle.
Les œuvres présentées dans le cadre de Monumenta sont toujours ludiques. Ce ne sont pas des œuvres statiques devant lesquelles le spectateur se plante, comme dans un musée classique. Ce sont des œuvres immenses, à l’intérieur desquelles le spectateur doit entrer, évoluer, chercher les angles sous lesquels l’œuvre lui parle.
Selon les années, on voit des gens toucher l’installation, chuchoter ou crier pour s’amuser des échos, s’allonger par terre pour contempler la nef, apporter un pliant et s’assoir au beau milieu de l’œuvre pour s’imprégner de l’ambiance… Cette année, on voit des gens danser dans les taches de couleur ou s’allonger sur les miroirs.
J’y vais toujours de nuit. L’ambiance nocturne colle généralement mieux aux œuvres exposées, et puis il y a moins de monde. Mais pour la première fois, je crois que je vais y retourner en plein jour. De toute évidence, cette œuvre-là est conçu pour être vue en plein soleil.